Norvège J12 : Direction Nord !
La mise en route à 7h30, après une courte nuit, n’a pas été des plus simples. Beau temps (enfin pas de pluie). Petit-déjeuner consistant pris. Les machines chauffent et Marc est prêt !
C’est marrant comme se lever pour certaines occasions est plus facile que pour d’autres !
Rapidement les paysages montagneux enneigés ont laissé la place aux forêts vallonnées. Le temps s’est progressivement mis au beau et la température est montée graduellement.
Au moment des pauses essence, on fait le plein aussi d’autres sources d’énergie…
A Trondheim, que nous avons effleurée, ravitaillement en essence puis en route. Et comme le temps se réchauffe, Marc en profite pour faire un strip…
Le paysage est devenu d’une monotone beauté . Si si, ça existe !
Et puis de nouveaux contreforts montagnards sont apparus redonnant en plus de la beauté un peu de piquant.
Comme l’a justement écrit Marc, à chaque tour de roue, c’était du bonheur visuel. Et comme le temps est de la partie, Marc tombe la veste à Grong. Je l’imiterai plus tard…
Forets, lacs, rivières et cascades ont agrémenté un parcours qui fut long mais magnifique.
Nous avons fêté photographiquement notre passage en Norvège du nord : Nordland (bref on change de département). Et c’est là que j’ai également tombé la veste.
Nordland ! Namsskogan, Nord-Trøndelag, Norvège Frontière Frontière + Marc Frontière + Marc Pas doués pour les selfies ! Pas doués pour les selfies ! Frontière + Ural Frontière + Ural + Spyder Frontière + moi Sérieux Frontière + Ural + Spyder Nous sommes là… Limpide, non ? Pause pose des engins La pose aussi … Pause pose des engins
Les travaux sur « l’autoroute » que nous empruntions sont colossaux. La multiplicité des travaux sur ouvrages d’art, la réfection de la chaussée ont souvent entraîné des ralentissements parfois importants.
Plus d’1h de perdue à des feux alternant la circulation. Sans parler des chaussées en mauvais état le long de la voie principale en réfection.
La E6, route que nous suivons pour atteindre Bødø était fermée simplement après Mo-I-Rana. Un grand détour par l’Ouest à permis de contourner cette fermeture. Tout étant parfaitement signalé et indiqué. Un peu plus tard d’autres travaux ont jalonné ce parcours.
Des travaux, nous en rencontrerons encore pas mal. Mais la perte de temps passait plutôt pas si mal compte tenu de ce que nous traversions…
Vers 19h, lors d’un de nos nombreux arrêts carburant-vidange, nous avons pris un encas qui nous a servi de dîner : sandwich et Monster energy. Une première pour moi (pas le sandwich !) : soit c’est psy, soit ça marche, mais la fin parcours a été légère !
Nous sommes remontés en selle ragaillardis. Et nous enfilons les kilomètres au milieu d’endroits toujours superbes…
Coup de chance, le fermeture à nouveau de cette route E6 nous a contraint à un détour par le réseau secondaire (en parfait état pour ce que nous avons pu en juger). Coup de chance le détour ? Oui, mille fois ! Une route à paysages magnifiques. Les appareils photo ont chauffés sur cette portion de route. A tel point qu’en repartant d’un arrêt photo, j’ai dit à Marc qu’on pouvait rentrer à Paris, j’avais la photo du voyage !
L’endroit et la lumière se mariaient à merveille… Du coup, d’autres photos ont suivi… Forcément !
Au fil que le soleil baissait, la montagne s’élevait…
Le cercle polaire a été passé en mode furtif. Nous n’avons pas vu de signalétique particulière hormis un centre (fermé à notre passage à 23h30, on se demande bien pourquoi, car les norvégiens ne sont pas si cossards, la preuve à 23h ils bossaient encore sur le chantier de la route. Et quasiment sans lumière artificielle car il fait jour…).
Nous étions alors sur un plateau montagnard, le ciel a rougeoyé au moment où le soleil prenait probablement sa position la plus basse. Il était plus de 23h30 et les flaques, mares et lacs reflétaient les couleurs du ciel. Par endroit on aurait dit que le sol était rose et bleu pâle !
Vers minuit, en suivant les indications du GPS qui avait trouvé un hôtel, nous nous sommes rendu au Saltfjellet Hotel Arctic Circle. Qui héberge les ouvriers du chantier autoroutier. Bon filon !
Suivant notre habitude (datant d’au moins 24h !), nous avons trouvé nos chambres et notre bière pour clore cette intense journée de roulage…
Au passage et c’est totalement anecdotique, mais c’est mon blog alors j’écris ce que je veux, j’ai battu allègrement mon record d’autonomie avec un plein : 513 km, et il restait encore 3 litres dans le réservoir. Forcément à rouler aux vitesses autorisées ici (voire moins because les travaux), on consomme peu ! Oui, je sais cet apparté vous a passionné. J’en suis heureux …
Au moment de me coucher, j’avais des images pleins les yeux !
================================
Vidéo(s) du jour
================================