Road trip en Ecosse 2023 – J1
A travers les Cairngorms – De Edimbourg à Aviemore
30 avril 2023
Sommaire
☞ Battery Point (Forth Bridge)
☞ Balade à Kinnoull Hill
☞ Watermill d’Aberfeldy
☞ Tummel Bridge
☞ Queen’s View
☞ Balade à Linn of Dee
☞ The Watchers (Corgarff viewpoint)
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Ce sommaire ne donne que les principales étapes suivies. Les liaisons et autres précisions ne sont pas incluses dans ces points de repères.
Ce matin il flotte sur Edimbourg (et pas seulement). Je me suis donc accordé une grasse matinée.
Le petit-déjeuner est pris vers 8h dans la salle commune. Œufs à sa convenance préparés par la tenancière en plus d’un petit buffet tout ce qu’il y a de plus classique. Rien de folichon, mais c’est efficace. Belges, néerlandais et anglophones sont présents.
Ensuite c’est le paquetage. Ebba est nue et mouillée, je vais me charger de la rhabiller avec ses oripeaux de voyage avant de prendre la route vers le Nord. Là non plus ce ne sera pas complètement en ligne droite.
La première partie du trajet consiste à s’extraire de la ville. Sous une pluie bien présente et le nez un peu en l’air je suis les indications du GPS. Parfois mal car j’oublie de tourner… Il y a un peu de circulation mais globalement c’est sans écueil. Le peu que je vois de la ville sur mon trajet me laisse indifférent. Pas d’effet Whaou, pas d’effet Beurk. Cela aurait peut-être été différent sous un soleil radieux !
Ensuite ce sera une petite portion de voie rapide (et je vais encore manquer de prendre la mauvaise direction… décidément je ne suis pas réveillé ce matin) car je vais à Battery Point voir le pont ferroviaire sur le Forth. Pour enjamber le Forth, et plus précisément son estuaire (Firth of Forth en anglais) il n’existe pas moins de 3 ponts à cet endroit : 2 ponts routiers (le récent et l’ancien) et le pont ferroviaire. Quelques kilomètres en amont 2 autres ponts routiers existent également. Et pourtant les problèmes d’engorgement subsistent…
J’emprunte le pont autoroutier le plus récent, le Queensferry Crossing (mis en service en 2017). Coup de chance, la pluie cesse progressivement. Je sors juste après la traversée pour atteinte le village de North Queensferry et me gare donc à Battery Point, sous le pont ferroviaire Forth Bridge. Impressionnant.
Ce pont cantilever construit entre 1882 et 1890 était en son temps le plus long de ce type au monde (plus de 2500m). Il devait résister aux forts courants et aux conditions météorologiques difficiles de la région dans une zone où l’importante profondeur du fleuve rendait ces opérations difficiles. La construction s’était alors effectuée avec le souvenir de la récente catastrophe du Tay survenue en 1878 (article Wikipedia). L’édification ne s’est pas faite sans peine, environ 57 ouvriers ont perdu la vie lors de la construction.
Si vous voulez quelques informations, voici les panonceaux locaux.
Je me suis stationné à côté d’un véhicule qui pour un moment est coffre grand ouvert sans personne à proximité immédiate (vous imaginez ça chez nous ??). Finalement le propriétaire revient et se change pour enfiler une combinaison étanche. La discussion s’engage. D’où je viens, où vais-je etc… Forcément très sympa ! Il me dit que plus je vais au nord, mieux c’est ! Inutile de de préciser que j’acquiesce ! Naturellement je lui demande s’il va plonger. Réponse : « Non, nous allons traverser le Forth à la nage avec un groupe d’autres nageurs !« . Escortés par un bateau pour la sécurité (et la visibilité), cela leur prend entre 45 et 60 min en moyenne. Ils sont fous ces Scots !! J’adore.
Je vais me promener dans le village de North Queensferry. Je rencontre d’autres nageurs qui se rendent au point de départ. La bonne humeur est de mise.
Je tire le portrait du pont depuis le village.
Je continue les prises de vues en variant les angles. La bête est photogénique en dépit d’un temps peu favorable…
Et un coup d’objectif sur les deux autres ponts (routiers). Au premier plan c’est le plus ancien (Forth Road Bridge), au deuxième plan celui par lequel je suis arrivé.
Il est temps de repartir. Je vais devoir emprunter de nouveau de la grosse route, la M90, et en plus sous la pluie qui s’est remise à tomber. Pas très étonnant quand on voit le ciel me direz-vous, mais le ciel d’Ecosse réserve parfois des surprises. Je prends donc la direction des Cairngorms mais avec une pause avant. Une pause pédestre à Perth (pas celui d’Australie, ça ferait un peu loin) situé à 60km. L’objectif est une courte randonnée à Kinnoull Hill : 4 km dans les bois pour arriver au sommet de la colline et avoir un point de vue sur la ville traversée par la River Tay.
Le trajet pour s’y rendre est tristoune : gris et pluie, parfois assez drue d’ailleurs. Parvenu à destination, je pose le casque et attaque la petite promenade. Je conserve mes bottes de moto (j’ai aussi emporté des chaussures de marche), testées et validées la veille au mur d’Hadrien. Le temps reste très maussade avec un plafond bas mais sans pluie.
La montée se fait sans difficulté. 120 m de dénivelé en 2km, c’est tolérable 😆 . On se croirait en automne vu l’atmosphère embrumée et les couleurs. Je croise quelques promeneurs, beaucoup avec leur animal de compagnie, mais il n’y a pas foule… Il est vrai que nous sommes dimanche matin.
En arrivant vers le sommet on aperçoit le châtelet qui y trône.
Au sommet la vue est complètement bouchée. Dommage ! On devine davantage que l’on ne voit … Et encore merci au traitement numérique des photos, car à la caméra c’est purée de pois…
On y trouve une folie, un châtelet du XVIIIe siècle dans l’esprit des châteaux du Rhin, qu’avait faite construire Thomas Hay, 9e Comte de Kinnoull à son retour de voyage en Allemagne (enfin en Prusse et autres…).
Je redescends par un chemin légèrement différent pour rejoindre ma monture. Les bottes auront plus que correctement rempli leur office, seul le « crouik-crouik » trahit leur présence (mais non constant suivant les appuis) et pourrait indisposer. Je vous avoue franchement que je n’y prête guère attention et l’ai bien vite oublié… Toujours aussi peu de monde, et toujours le brouillard…
Video de cette partie
Retour sur le dos d’Ebba. A la sortie de la ville je donne à boire à la bête. Ce sera l’occasion de papoter avec 2 motards, un père et son fils qui reviennent de John O’Groats (je vous laisse le soin de regarder sur une carte où ça se trouve. Petite indication, c’est nettement plus au nord…). Une petite rencontre sympa comme il y en a quand on se balade.
J’enquille la A9. Pluie, gris, vent, vous connaissez la chanson… Dans ces conditions ce n’est guère enthousiasmant. L’avantage c’est que la bécane est vraiment très protectrice. Et comme je suis bien équipé, je suis au sec. C’est appréciable dans ces grandes virées. J’ai prévu un arrêt à Aberfeldy à 50 km environ (dont 30km d’autoroute).
Après avoir quitté l’A9, c’est sur l’A827 que je roule. Grossièrement la route suit la River Tay. Dans un paysage de prairies entourées de collines où les montons sont les principaux habitants, je roule tranquillement. Quelques villages pas bien grands, de vieilles maisons ou de belles demeures en pierre grise parsèment le chemin. Grandtully est un chouette village, en tous cas à traverser ! Dommage que le temps ne soit pas de la partie…
J’atteins Aberfeldy. C’est une bourgade relativement importante. Les bâtiments en pierre grise ne lui donnent pas un aspect très joyeux par ce temps maussade.
Je la traverse en bonne partie pour parvenir à un ancien moulin à eau (Aberfeldy Watermill ) reconverti en librairie et salon de thé. Les guides le trouvent bien agréable. Nous allons voir ça.
Ebba garée juste en face, je rentre par le côté librairie (impossible de le rater vu le nombre de panneaux devant !). L’ancien moulin étant situé sur un terrain en déclivité, la librairie est située au premier étage, le salon de thé au rez-de-chaussée mais ce dernier est aussi accessible directement depuis l’extérieur.
Agréable c’est le cas. Ambiance plutôt feutrée quand on pénètre par la librairie située au niveau supérieur.
Un escalier nous fait descendre au salon de thé / restaurant.
Je ne suis pas pressé (pourtant je devrais au regard du programme potentiel du jour) et comme à l’extérieur les conditions ne sont pas très attractives, je me laisse tenter par un en-cas. Je n’ai guère à patienter (moins de 5 min) pour être placé à une table (basse !). Le service y est très agréable, discret et souriant. Mon sandwich est très bon avec des saveurs parfois difficiles à identifier formellement. Bon, pour la recette des épices, c’est secret maison, mais j’ai quand même essayé de savoir ! En face de moi, derrière une vitrine se trouve l’ancienne roue à broyer.
Une fois mon en-cas avalé, et le café qui va bien avec, je sors par le bas du moulin, côté terrasse. Comme vous le constatez sur les photos, le soleil brille… par son absence !
La rivière alimentant le moulin est forcément toute proche.
Je vais jeter un œil à l’église située non loin, juste comme ça. Elle est fermée, j’ai testé…
Au passage je croise un couple de motards (en Ducati) qui me demande son chemin, le guidage par le téléphone semblant faire quelques difficultés. Malheureusement mon GPS est dans la moto, mais je les retrouverai quelques minutes plus tard sur le bon chemin !
Bon, il est temps de se bouger car j’ai passé une heure dans le café. Depuis ce matin je n’ai guère progressé …
A la sortie de Aberfeldy, séquence attente avant de franchir le pont. Patiemment tout le monde (y compris le chien) attend que la cavalière à pied et sa monture traverse…
Par la B846 je me rends à Tummel Bridge. 21 km à faire, ça va même sous un ciel tout ce qu’il y a de plus britannique : bas, gris pluvieux. Et pourtant la route est plutôt jolie !
Ce pont construit en 1730 pour les besoin de la route militaire enjambe la River Tummel. Il est maintenant piétonnier, doublé juste à côté par une construction beaucoup plus récente pour le trafic routier.
Au moment de repartir je croise des voitures de collection, des Austin. J’en avais déjà croisé quelques unes en venant, mais là j’ai trouvé le nid ! Qui se vide malheureusement. J’ai tout juste le temps de prendre mon appareil pour en photographier une à la volée…
Video de cette partie
Je repars vers l’est en longeant le Loch Tummel pour une très courte étape : 10 km en direction du point de vue nommé Queen’s View (il en existe plusieurs en Grande-Bretagne mais celui-ci est censé être le plus connu).
Je me gare sur le parking prévu à cet effet. Le visitor center est fermé. Vu le temps ça peut se comprendre ! Mais je pense surtout que je suis hors saison. Manifestement la région est un lieu de rassemblement de voiture anciennes. J’aime les cabriolets sans capote mais avec les passager encapuchonnés !
Le point de vue est situé à quelques dizaines de mètres du parking. Par beau temps, c’est superbe (vous pouvez aller voir les photos sur internet !).
La vue donne sur le Loch Tummel. Au loin et invisibles vu le temps se trouvent les montagnes de Glen Coe sur la côte ouest de l’Écosse. Le nom de l’endroit fut donné à l’origine en l’honneur de la reine Isabel, épouse de Robert the Bruce au XIVe siècle. La reine Victoria en 1866 dans ses journaux intimes a supposé que le point de vue avait été nommé en son honneur. Cette bévue est restée célèbre…
Pour rire, j’ai trouvé que la tête basse des fleurs allait bien avec la météo !
Je reprends la route sur la A924 vers Bridge of Cally.
Quelques kilomètres près avoir traversé la ville de Pitlochry je fais un arrêt photo pour une autochtone bien tranquille, mais très photogénique quand même : une Highland.
Video de cette partie
Je poursuis ma route et après avoir bifurqué sur la A93 à Bridge of Cally, je monte vers Braemar.
Le temps s’éclaircit un peu mais cela ne dure pas. La zone est très peu peuplée et les maisons sont rares. La route s’élève progressivement.
Si le gris du ciel se renforce et se rapproche au fur et à mesure que la route s’élève, les paysages prennent un aspect sauvage. Quel pied !
La route croise celle des nuages lorsque j’arrive à la station de ski de Glenshee (fermée, on est fin avril et nous ne sommes qu’à 600m d’altitude environ).
Une fois le sommet franchi, je repasse sous la couverture nuageuse et le paysage montagneux réapparait. Et ce n’est pas moche, croyez-moi ! La rivière Clunie Water va nous accompagner jusqu’à Braemar.
J’arrive à Braemar où le château est fermé. Je ferai l’économie du petit détour pour la photo.
Chaque année depuis 1832, les Highland Games s’y tiennent dans le Princess Royal Park et le Duke of Fife Memorial Park, le 1er samedi de septembre. La reine Elisabeth II en était friande. Comme je passe par la ville, je tente d’y accéder. Un petit crochet par des petites rues (chemins ?) m’en rapproche mais malheureusement l’accès n’est pas possible. Qu’à cela ne tienne, j’ai d’autres projets en attente…
Je sors de la ville en tournant vers l’ouest et longe la River Dee. Magnifique paysage avec la rivière serpentant au milieu des montagnes.
Video de cette partie
Je progresse encore sur quelques kilomètres. La forêt se fait plus présente.
Au bout de la route se trouve Linn Of Dee. Il y a une courte balade à faire : A peine 3km qui traversent la pinède en cours de restauration puis qui suivent la Lui Water (qui se jette peu après dans la River Dee). Depuis 1995 le National Trust for Scotland tente de réparer des siècles de déforestation et de reconstituer faune et flore.
Il est 18h15 quand je m’engage sur le chemin. Un peu tard mais bon…
Je traverse la lande et un peu de pinède. C’est totalement calme car je suis tout seul. Une toute petite bruine tombe mais elle ne durera pas longtemps.
Je parviens au bord de la Lui Water que va longer le sentier. A cet endroit la rivière est calme et le lit assez large.
En progressant vers l’aval du cours d’eau, le lit se rétrécit et la pente s’accentue. Le flux devient nettement plus rapide avec quelques cascades…
Le cours de la rivière se poursuit en alternant cascades et moments plus paisibles, le tout dans un paysage assez sauvage…
La fin du parcours se fait le long de la rivière Dee dans laquelle la Lui Water se jette un peu en aval. Le sentier traverse à nouveau de la pinède où les mousses ont le beau rôle et donnent un aspect velouté au sol.
Le cours de la Dee est beaucoup plus calme et le sentier très aménagé le suit. Là aussi les mousses ont pris leurs aises sur les pentes… L’atmosphère locale serait-elle humide ?
La balade se termine au niveau du pont victorien franchi en arrivant. A cet endroit la rivière Dee est plus tumultueuse car passant dans un goulet pierreux plus étroit.
Je reviens au parking. Il n’y a plus personne. L’atmosphère au milieu des pins est étonnante. Mais le ciel laisse entrevoir du bleu, et ça c’est bien !
Vous dire écrire qu’il n’est pas tôt quand je repars est inutile. L’hôtel réservé à la dernière minute hier soir n’est pas tout proche ni vraiment sur le trajet car en cette période l’offre est faible. Ne voulant pas programmer à l’avance mes hébergements pour me laisser la liberté de faire en fonction des conditions, je m’expose à ce genre d’aléa. Mais je suis parti avec le nécessaire de camping. Donc au pire il est toujours possible de planter la tente où bon me semble, le camping sauvage étant autorisé en Ecosse (à condition de respecter des règles élémentaires de savoir vivre et de propreté, ce qui ne semble d’ailleurs pas si élémentaire que ça pour tout le monde…).
Je vais rebrousser chemin vers Braemar (il n’y a que quelques kilomètres) mais cette fois avec de belles éclaircies. Rien qu’en franchissant le pont au début du retour, ça change !
La beauté du paysage s’en trouve magnifiée. Les couleurs deviennent éclatantes quand elles sont illuminées.
Comme souvent en Ecosse, la route est un passage-mouton permanent…
Je ne me dépêche pas sur cette portion de route… Je profite du spectacle qui s’agrémente d’un arc-en-ciel histoire de corser le tout.
Video de cette partie
Je retraverse donc Braemar mais cette fois vers l’est.
C’est reparti sur l’A93 qui longe la River Dee. C’est un plaisir de rouler dans ce magnifique paysage fait de collines, de prairies et d’eau. La route alterne les passages à l’ombre et ensoleillés en fonction des nuages.
Je vais passer non loin de Balmoral que je ne visiterai pas. Mais je comprends pourquoi la région avait tant plus à la reine Victoria et époux qui avaient acheté et fait reconstruire le château à partir de 1852 (qui reste propriété une propriété privée du roi et non un bien de la couronne britannique). La route traverse cette zone vallonnée où les prairies moutonnées le disputent aux zones boisées.
Je prends un « raccourci » pour éviter la ville de Ballater en empruntant la B972. Pas moche !
Après quelques kilomètres je rejoins à nouveau la A93.
Je continue vers l’Est en bénéficiant d’une lumière dans le dos idéale pour profiter du spectacle. Croyez-moi, je ne boude pas mon plaisir de rouler dans ces endroits…
Je bifurque vers le nord sur la B9119 après Cambus o’May. C’est une route de montagne qui suit les reliefs montagneux des Cairngorms dans la forêt. Malheureusement la route est dans l’ombre à cette heure. J’avais programmé la visite de Burn O’Vat dans la Muir of Dinnet Reserve (en gaélique écossais un bùrn est de l’eau douce. Cela peut être une rivière, un petit cours d’eau ou celle issue du robinet). Je vais le laisser de côté. Il fait maintenant trop sombre pour ça, mais pour se balader à moto, ça va bien, merci !
La direction nord me fait ensuite emprunter la A97. Je parviens rapidement à Logie Coldstone.
Juste après Logie Coldstone la route quitte transitoirement le parc des Cairngorms pour quelques kilomètres. Les prairies réapparaissent !
Une petite pause photo en bord de route s’impose pour profiter de l’endroit. Calme…
Je repars, toujours sur la A97 et me dirige vers Strathdon. La route porte les stigmates des intempéries et n’engage pas vraiment à hausser le rythme. Et honnêtement pourquoi se presser dans un endroit pareil ?…
Au lieu de prendre la A944 qui prolonge la A97 vers Strathdon, je vais emprunter la Waterside Road qui longe la rivière Don.
L’itinéraire est des plus sympathiques et donne l’occasion de photographier une brochette de bestioles à plumes de type canard soigneusement rangée sur la rambarde d’un pont de bois.
Je traverse Strathdon dont l’église et le cimetière auraient pû offrir de belles photos si le soleil ne s’était lâchement caché derrière les montagnes…
Je suis mon chemin vers un dernier point de vue proche de Cock Bridge. Je passe non loin du Château de Corgarff, à la longue histoire.
J’arrive peu après au Corgarff Viewpoint situé en hauteur et où se trouvent des installations d’art moderne appelées The Watchers. Ce sont des sièges en acier en forme de menhir et faisant face à la vallée et au château de Corgarff.
Un couple en voiture est déjà là pour profiter du spectacle. Malheureusement le soleil ne percera pas les nuages pour illuminer la zone. Mais ne pleurons pas, c’est déjà pas mal !
Après cela, il me reste environ 50km pour atteindre mon hôtel (Coylumbridge Hotel) près d’Aviemore. La luminosité déclinante ne permettra pas longtemps de profiter des paysages. Je passe par la station de ski de Lecht (forcément fermée vu la période) mais cette fois sans rencontrer d’épais brouillard…
Les derniers kilomètres se feront de nuit. Il est près de 22h quand j’arrive au Coylumbridge Hotel. Gros truc ! Le parking est plein. Je gare la moto un peu comme un parisien… en suivant l’exemple d’un anglais qui n’avait pas fait mieux ! A la différence que dans ses fringues en cuir il était trempé et gelé 😛 .
Je prends possession de ma chambre après avoir décroché le barda de la moto. Très spacieuse avec 2 grands lits et confortable. C’est un peu grand pour un seul homme mais comme je l’ai payée à peine au prix d’une single (avantage des « invendus » de dernière minute), je ne vais pas me plaindre 😀 .
Le bar était encore ouvert quand je suis allé m’installer. Je tombe rapidement la veste et file m’offrir une mousse juste à la fermeture…
De retour dans ma modeste chambrette, je vais vider appareil photo et caméra de leurs acquis numériques, mettre quelques batteries à charger et filer prendre une douche.
Je jette un œil sur l’itinéraire du lendemain. Je potasse rapidement quelques étapes histoire de me rafraichir la mémoire, mais les préparatifs sont encore proches et les souvenirs des lectures assez vivaces. Quand j’ai éteint la lumière, je crois que le marchand de sable n’a pas attendu 2 minutes pour passer sans ouvrir le sac. J’ai dû en prendre un sur la tête et partir direct dans les bras de Morphée…
Video de cette partie
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5 commentaires
Dominique Allaire
Bonjour, et merci Arnaud pour ces comptes rendus toujours intéressant.
Bonne continuation…????
Gueule.kc
Merci Dominique ! J’essaie de ne pas faire que du narratif simple et de mettre quelques détails en plus.
Ravi que cela te plaise !
Marc
Quelle journée bien remplie ! et quelles belles photos d’ambiance !
Merci Arnaud
Gueule.kc
Oui, ça n’a pas chômé. Mais sans se presser quand même ! Ce sont des vacances tout de même 😉
Adelie45
Merci Arnaud pour ce magnifique parcours en Écosse…
Je viens à nouveau de le regarder sur mon IPhone …
Que du plaisir à te lire Amitiés Yves