Une petite visite de Châlons-en-Champagne
Suite à mon passage de manière impromptue dans cette ville au retour de la visite des forts de Douaumont et Vaux (article ici), j’avais dans l’idée d’y revenir. J’avais préparé un petit mémento des éléments à voir. Il ne restait plus qu’à trouver l’opportunité d’y aller. Ce fut donc ce samedi. La météo n’étant pas catastrophique (mais pas brillante non plus), j’ai décidé d’y aller par la N4. Je n’avais pas envie de me farcir de l’autoroute. Rien de transcendant durant ce trajet.
A 10 minutes de la destination, au moment de franchir un rond-point, je me suis trouvé bien raide au moment de bouger un peu sur la moto. Arrivé à la cathédrale Saint-Etienne, première étape de ma visite, je me suis mis à trembler de manière incoercible. Je connais bien ces signes-là : le froid. J’ai déjà expérimenté ce genre de mésaventure. Mais en général c’était en revenant chez moi. Là, je me suis fait surprendre, n’ayant pas spécialement ressenti le refroidissement s’installer. Rien de grave mais c’est désagréable. Ranger le casque et les gants, sortir l’appareil du photo du sac etc… tout ceci ne fut pas une sinécure ! Et comme dans l’église, il ne faisait pas meilleur que dehors, près de la moitié des photos faites sont floues ;-). Et j’ai eu beau doubler ou tripler les clichés, avec la bloblotte il y a du déchet ! Au final il me faudra une bonne demi-heure pour récupérer.
Bref, je débute donc ma visite par la cathédrale Saint-Etienne.
Construite sur la courte durée de … 700 ans, elle rassemble donc différentes périodes architecturales. Entre le début de la construction de la cathédrale romane vers 1120 et 1634 avec l’achèvement de la façade ouest dans le style baroque, quelques évolutions architecturales se produisirent…
Encore inachevée, elle fut consacrée le 26 octobre 1147 par le Pape Eugène III. Il reste de cette période la base de la tour nord et la crypte remaniée après l’incendie de 1668. La cathédrale gothique fut commencée à la suite d’un incendie en 1230. La construction durera plusieurs siècles. Il fallut attendre le début du XVIIe siècle pour que la façade ouest soit élevée. A la Révolution, les statues sont martelées, l’évêché de Châlons fut supprimé et la cathédrale utilisée comme écurie. La quartier épiscopal qui comportait l’évêché, une école, un cloître etc a totalement disparu.
L’entrée se fait par la façade nord qui fut l’entrée principale de l’édifice jusqu’à l’achèvement de la façade occidentale. Au-dessus du portail martelé à la Révolution, la galerie du triforium et la grande rose, étroitement liées, dévoilent la délicatesse de leurs éléments d’architecture. De chaque côté du portail, les contreforts sont flanqués d’élégantes niches étagées.
Au sud (j’ai oublié de photographier la façade ouest !!)…
La cathédrale présente trois niveaux de verrières, créant une lumière exceptionnelle malgré le temps maussade à l’extérieur. La nef se compose de neuf travées avec vaisseau central et collatéraux simples sans chapelles latérales. Les constructeurs au fil des siècles ont respecté l’unité stylistique de la nef.
La nef comporte une élévation à trois niveaux : les grandes arcades de communication avec les bas-côtés, le triforium à claire-voie et enfin les fenêtres hautes de style rayonnant typique du XIIIe siècle. Ce style, adopté dès la construction des premières travées, sera conservé dans celles datant des XVe et XVIIe siècles.
L’édification du grand orgue fut décidée en 1839 et John Abbey fut choisi pour sa réalisation. L’instrument ne fut installé dans le buffet de style néo-gothique qu’en 1849. Ce sont les fils de John Abbey qui en assurèrent la restauration en 1895. Il s’agit d’un orgue symphonique unique par sa sonorité en France. Il est classé monument historique depuis 1979.
La rose du transept nord a été réalisée dans la seconde moitié du XIIIe siècle.
Elle représente l’Enfance du Christ et le Jugement dernier. Au centre apparaît le Christ accompagné des symboles des évangélistes (Saint Matthieu, Saint Marc, Saint Luc et Saint Jean, l’homme, le lion, le taureau et l’aigle). Tout autour, dans les 12 lobes, sont placés les morts ressuscitant et les anges sonnant de la trompette. Formant un cercle autour de ce thème central. 12 médaillons ronds et 24 compartiments en forme de lancette montrent une suite de petites scènes de la Vie de la Vierge et de l’Enfance du Christ. L’exceptionnelle luminosité de la couleur verte qui compose la rose en fait l’élément le plus remarquable de l’œuvre.
Côté sud, les vitraux datent du XIXe siècle.
Le chœur est en travaux et l’autel masqué par les échafaudages et les bâches.
Le déambulatoire et sa chapelle axiale. Je n’ai même pas réussi à faire des photos nettes du sol et des dalles funéraires qui sont devant…
Dans la cathédrale de nombreuses dalles funéraires représentant des personnages ayant vécu entre le XIIIe et le XVIIIe siècle sont présentes. Beaucoup ont été utilisées comme simple pavage après la Révolution. Les plus remarquables ont été relevées dans le déambulatoire et à l’extérieur du collatéral sud. Dans le déambulatoire, l’une d’elles représente Thierry de Machault et son épouse, debout sur des chiens, symboles de fidélité.
Les fonts baptismaux sont situés dans une chapelle au transept sud.
La cuve baptismale date du XIIe siècle, elle est en pierre bleue de Tournai et représente la résurrection des morts. Des anges aux quatre coins sonnent les trompettes du Jugement dernier tandis que les morts sortent de leurs tombeaux, le visage levé vers le ciel. Depuis 1957, elle est classée monument historique au titre des objets.
Le vitrail de la Création est magnifique. Je n’ai pas réussi à faire de photo correcte et non floue de ce superbe vitrail. Une autre fois peut-être. Voici le lien vers le site Mesvitrauxfavoris.fr qui collige de très nombreux vitraux. Celui qui nous concerne est en bas de la page…
Cette verrière offerte par Michel Gorlier, échevin de la ville, date de 1506 ou 1507. La date 1882, visible au bas du vitrail, est celle de sa restauration ou de son déplacement. Le tympan de la baie, consacré à l’archange Michel, saint patron du donateur, présente la chute des anges rebelles. Dans les lancettes, sont représentés à partir du haut, de gauche à droite:
Au registre haut: la Création du Monde, chaque détail évoque un jour de la Création, la Création d’Adam,la Création d’Eve, la recommandation de Dieu à Adam et à Eve
Au registre médian : la Tentation, Adam et Eve honteux devant Dieu, la remise des vêtements à Adam et à Eve, l’Expulsion du Paradis
Au registre bas : le Travail d’Adam et Eve, les offrandes de Cain et d’Abel, le meurtre d’Abel, le donateur accompagné de saint Michel et de saint Jacques.
En sortant de la cathédrale, donc par le côté nord, on arrive immédiatement devant le monument aux morts, œuvre de Gaston Broquet : La Dernière Relève ou Vers le sacrifice. Il fut érigé en 1926.
En face et de l’autre côté de la rue se trouve la Poste. La porte en pierre est tout ce qui reste de l’ancien Hôtel-Dieu. L’édifice qui avait passé les siècles fut tellement endommagé par les bombardements de 1940 qu’il fut détruit en 1950 en ne conservant que la porte principale.
Le collège Saint-Etienne, situé juste à l’ouest de la cathédrale, porte sur un de ses murs une plaque commémorant le passage de Jeanne d’Arc en route vers Reims pour le couronnement de Louis VII.
J’entame véritablement ma promenade à pied. Je passe devant l‘Hôtel des Postes datant de 1914.
J’emprunte la rue des Cordeliers où se trouvait le couvent. Seule subsiste la porte, le reste des bâtiments ayant été détruit.
Je me dirige vers le Petit Jard. J’y accède par la Porte du Jard. Les explications sur la photo ci-dessous…
C’est un jardin qui fut aménagé en 1861 et actuellement labellisé jardin remarquable. La saison n’est pas vraiment propice aux floraisons, mais l’endroit est agréable. On y trouve un des nombreux canaux qui cheminent dans la ville.
Au bout de ce tronçon de canal se trouve le Château du Marché, également appelé Pont des Archers.
C’est un pont fortifié enjambant le Nau à son entrée dans la ville. Datant de 1602 et construit sur l’ordre du vidame de la ville Philippe de Thomassin, il faisait initialement partie des remparts de la cité. En 1870 un bâtiment du fut construit dessus et en 1897 deux pavillons furent ajoutés.
Il doit ses deux noms d’une part à la proximité de la place du marché qui est proche et d’autre part à la maréchaussée qui y logeait ses chevaux.
Côté jardin le pont repose sur 2 arches. La pile séparant les deux arches est surmontée d’une tourelle de l’époque Henri IV avec des bouches à feu. La façade toujours côté jardin porte les armoiries de la ville et de l’évêque Cosme Clause de part et d’autre de la tourelle et sur la tourelle les armoiries de France et de Navarre.
Je traverse le cours d’Ormesson qui mène directement à la Préfecture. Mais moi et les lignes droites, ça ne va pas souvent de paire…
J’oblique vers le Cirque historique.
Il fut construit en 1898-99 sous la direction de l’architecte Louis Gillet. Châlons fait partie des quelques villes de France à posséder un cirque en dur : en effet, il n’en reste plus que sept ! Suivant le modèle du cirque de Rouen, il se compose de trois parties distinctes. Le cirque, un dodécagone (12 côtés) de 33 m. de diamètre, surmonté d’une lucarne, où se déroulaient les représentations. Les écuries, prévues pour l’accueil des animaux, ont également servi de vestiaires, de salle de réunion ou de conférence quand aucun spectacle n’avait lieu.
Durant la première Guerre mondiale, il accueille un atelier de camouflage. A partir de 1919, la Société du Cirque loue l’espace pour en faire une salle de cinéma, le »Ciné Music Hall ». Durant la 2ème Guerre mondiale, il sert de stockage à l’Entraide Française et de dépôt de masques à gaz. Après guerre, le site est loué à différentes associations sportives. Dans les années 1970 les arts du cirque connaissent un renouveau : la nouvelle génération d’artistes délaisse les animaux pour des mises en scène contemporaines et scénarisées. En 1985, le Centre National des Arts du Cirque ouvre ses portes.
Poursuivant ma promenade par les petites rues, je passe devant le Pont des Viviers.
En 1538, il avait été décidé que ce pont, alors en bois, serait reconstruit en pierre, mais faute d’argent, le projet est reporté. En 1608, une conclusion du Conseil de Ville indique que, pour ces mêmes raisons, le pont va être reconstruit en bois ! Celui-ci sera finalement refait en 1612 mais en pierre ! Ce pont est facilement reconnaissable puisqu’il est fait de 2 arches « à coquille »
Je parviens à la Porte sainte Croix.
Construite en 1769 dans les anciens remparts de la ville, elle fut dédiée à Marie-Antoinette lors de son arrivée en France et prit le nom de Porte Dauphine. La façade extérieure a été décorée de trophées militaires. La reine la repassera dans l’autre sens après la fuite avortée de Varennes. Avec le destin qu’on lui connait.
Des explications supplémentaires sur la dernière photo de la série ce-dessous…
Je continue mon chemin. La brique offre une touche colorée dans ce temps gris.
Au passage, j’apprends des trucs… En cherchant un peu, Etienne Œmichen, ingénieur de chez Peugeot n’est pas véritablement le créateur de l’hélicoptère, mais il en est un des pionniers…
Me voici devant la Préfecture de la Marne dont le jardin est bordé par le Mau.
Elle a été construite peu après 1756, pour y loger l’intendant et recevoir les princes et les personnalités de passage à Châlons. Les seules décorations sont des guirlandes au-dessus des fenêtres au 1er étage et une balustrade qui court au ras du toit. Un incident d’origine criminelle survenu dans la nuit du 1er au 2 juin 2002 a ravagé une grande partie du bâtiment. D’importants travaux de réhabilitation ont été réalisés.
Lors de la Campagne de France, Napoléon y fera un court séjour.
Tout proche car également sur le Mau se trouve l’ancien Couvent Sainte Marie.
Ce bâtiment de 1631 accueillait les religieuses de la Congrégation de Notre-Dame. Après la Révolution il devint caserne, un magasin de blé et usine de coton entre 1806 et 1826. Chapelle et couvent furent détruits entre 1809 et 1812. Revenu à la religion, il est affecté comme Grand séminaire en 1827. Mais il sera abandonné en raison de la vétusté des lieux au début du XXe siècle. Seule l’aile ouest sera conservée, les autres portions furent détruites.
Les façades sont un assemblage de brique et de craie formant un superbe damier. Dommage que le temps n’était pas à la hauteur … Il est occupé depuis 1995 par la Direction Générale des Services du Département. Il ne s’emm… pas les fonctionnaires 😆 .
Par la rue de Chastillon je vais longer le Mau sans le voir. En revanche les maisons à pans de bois sont bien là.
J’arrive Place de la République, anciennement place du Marché au Blé.
La structure même des demeures montre le caractère marchand de la place. Construites en hauteur, les maisons peuvaient être à la fois lieu d’habitat et lieu de travail. A chaque niveau sa fonction. Le rez-de-chaussée, avec son encorbellement sert au commerce, les étages supérieurs servent d’habitation et le dernier niveau au stockage de la nourriture.
Sur la place se trouve un établissement dont la première mention date du XIIIe siècle : l’hôtel de la Haute Mère Dieu. Le lien suivant vous ouvre un petit historique de l’établissement: Chalons.wifeo.com.
Au passage… Non, je ne me suis pas arrêté !
La perte de l’Alsace et de la Lorraine en 1871 entraina l’arrivée de de nombreux réfugiés. Rue Lochet, quasiment en face l’un de l’autre se trouvent le temple protestant datant de 1880 et la synagogue datant de 1875.
Poursuivant ma déambulation, pas vraiment ordonnée car sujette aux envies du moment, je reviens vers la Place de la République en direction de la rue et de l’église Saint-Alpin. Passage par la rue d’Orfeuil…
Je parviens à l’église Saint-Alpin. Des travaux sont en cours devant.
Edifiée à la fin du XIIe siècle, remaniée et agrandie au XVIe, elle est accolée, au nord et à l’est, aux demeures environnantes. Elle est dédiée à Saint Alpin, évêque châlonnais du Ve siècle qui repoussa, selon la légende, Attila et les Huns arrivés aux portes de la ville, lors de la bataille des champs catalauniques. Malheureusement fermée à mon passage, je ne pourrai pas la visiter. Inutile de vous préciser que les photos faites manquent singulièrement de recul vu l’exiguïté des espaces autour de l’édifice.
Juste derrière l’église se trouve la Place du Maréchal Foch où se trouve Hôtel de Ville de Châlons-en-Champagne. Assez typiquement classique !
L’hôtel de Ville héberge les institutions municipales depuis 1776 en remplacement du précédent peu pratique (mais gothique) qui fut démonté. Il est inscrit en 1932 au titre des Monuments Historiques pour son grand salon et classé en 1941 pour ses façades, toitures, vestibule escalier et salon du premier étage. Derrière se profilent les tour de Notre-Dame-en-Vaux.
Je me rends ensuite aux Halles du Marché.
70 ans de débats… C’est le temps qu’il a fallu aux Conseils municipaux pour parvenir à s’accorder sur la construction du marché couvert. Dès le début du XIXe siècle, on pense déjà sérieusement à construire à Châlons une halle destinée à la vente des grains, vins, laines et viandes. La halle n’a finalement été édifiée qu’en 1882, selon les plans de l’architecte Louis Gillet après la couverture de la partie du Mau comprise entre le Pont Putte-Savate et la Place Godart. Elle est bâtie en pans de métal associant le fer et la fonte. Le fronton des travées centrales est couronné des armoiries de la Ville entourées de part et d’autre par une corne d’abondance des épis, du blé et des fruits.
La rue des Teinturiers, toute proche des halles franchit le pont de Putte-Savate. Il tient son nom du vieux français « putte » en référence à l’activité « puante » des tanneurs qui officiaient dans le quartier. C’est à son niveau que le Mau devient couvert (ce qui a permis la construction des halles).
Il y a de jolies façades aussi…
Je passe devant la Collégiale Notre-Dame-en-Vaux. Je l’ai déjà partiellement visitée (article ici) mais je n’ai pas le loisir d’y retourner aujourd’hui. Classée au patrimoine mondial de l’UNESCO, c’est un joyau de l’art roman et gothique harmonieusement mêlés. Son carillon de 56 cloches (XIXe) fait partie des plus grands d’Europe.
Qui dit collégiale dit chanoines dit maisons canoniales. Il en reste quelques unes dans les environs immédiats de la collégiale.
Je ne suis pas retourné dans la collégiale car je souhaite visiter le Musée du Cloître de Notre-Dame-en-Vaux.
Accolé à la façade nord de l’église, le cloître a été édifié dans les années 1170-1180. Détruit en 1759 et 1766 par les chanoines et les paroissiens qui ne voulaient plus payer les réparations, il tombe dans l’oubli pendant 2 siècles. Les fouilles entreprises par Léon Pressouyre entre 1969 et 1976 permettent de redécouvrir et de mettre à jour les trois quarts des éléments. Elles révèlent un édifice d’une exceptionnelle richesse iconographique et d’une grande somptuosité décorative qui constitue le monument majeur de l’histoire de la sculpture à cette époque de transition entre roman et gothique.
Les sculptures sont magnifiques. La précision est souvent impressionnante.
Le mécénat n’est pas nouveau…
Je suis seul à visiter ce site rempli de merveilles. Pas de gêneur quand il s’agit de prendre des photos…
Sortant du musée, je n’ai que quelques dizaines de mètres à faire pour trouver la Maison Clémangis.
Bâtie en pans de bois, cette ancienne maison de notable présente toutes les caractéristiques d’une construction de la fin du XVe siècle : encorbellement latéral et en façade, tourelle d’escalier à 4 pans coiffée en poivrière, galerie… Menacée de démolition par le programme de « rénovation urbaine » elle fût sauvée en avril 1971 grâce à l’action de l’association des Amis du vieux Châlons. La maison fut démontée. En septembre 1977 elle est reconstruite dans le quartier de Notre-Dame-en-Vaux. À l’origine, la maison Clémangis situait à l’angle des rues Saint-Sauveur et Clémangis dont elle a pris le nom.
Revenant vers la cathédrale et la moto, j’emprunte la rue de la Marne. Au 70 se trouve la maison natale d’André Isaac. Ca ne vous parle pas ? Il était « un peu » plus connu sous le nom de Pierre Dac !
Au rez-de-chaussée se trouvait la boucherie familiale.
Après ça, il me reste à rentrer… Mais pas à pied !!
6 commentaires
Legaud
Vue à l’instant magnifique photos….Merci pour le partage.
Gueule.kc
Merci Yves
Excalibur
Toujours au top.
Si un jour tu veux te reconvertir,le journalisme te tend les bras.
Kurga
Gueule.kc
J’adore Excalibur ! Reste à trouver ton roi Arthur 😂
Merci…
Dominique
Merci pour avoir partagé ce reportage photographique de cette ville méconnue. Et bravo pour la qualité des photographies et des commentaires.
Gueule.kc
Merci !! Je verrai si je renouvelle ce genre de visite … pas exclu du tout …