Petite virée à Provins
Il fait beau. Pas très chaud, mais bon. Après être passé tôt au boulot, retour à la maison histoire de toquer le deux roues contre le gros 3 roues et de partir en duo vers Provins. Pourquoi ? Parce que…
Un petit 7° degrés au départ de la maison. Frisquet mais tolérable vu le ciel bleu. Un coup d’A4, un coup d’A104 et un petit coup de N4 histoire de s’éloigner rapidement de la banlieue.
On quitte la N4 rapidement, à Gretz-Bois Vignolles, on descend par la D471 puis la D319 vers l’Est. Malgré le frais beau temps, les routes droites sont un peu monotones. D’autant que je ne suis pas motivé pour essorer la poignée. Donc on se traine gentiment aux vitesses légales avec peu de monde sur la route.
On fait une pause boulangerie à Guignes, que l’on exploite à La Chapelle Saint-Sulpice vers 11h15. On se pose sur un muret ensoleillé (mais un peu venté quand même) pour boulotter nos viennoiseries accompagnées du café chaud (bienvenu) de la Thermos.
Nous nous sommes arrêtés ici car un panneau sur la D619 (qui prolonge la 319…) disait Chapelle du XIIe siècle. Soit, mais fermée. On se contentera des abords !
Quelques kilomètres après nous arrivons à Provins. Peu de monde, c’est bien ! Initialement je me gare sans voir le panneau (honte à moi) sur une place qui s’avère être interdite aux motos. Une habitante a ouvert sa fenêtre pour gentiment me prévenir. Sympa !
Les murailles de la ville sont en réfection (je crois que je ne les ai jamais vues sans échafaudages !). Un petit tour dessus histoire de prendre un peu de hauteur et de profiter des couleurs d’automne.
Nous allons nous promener tranquillement. La partie médiévale, la ville haute, classée au patrimoine de l’Unesco est vraiment très bien entretenue. Nous traversons la place du Châtel qui est encore calme. Nous ne rentrerons pas les bâtiments pour visiter (déjà fait…), on reste dehors pour profiter du soleil qui réchauffe progressivement l’atmosphère. La tour César accueille ses visiteur et la Collégiale Saint-Quiriace quant à elle est toujours fermée pour travaux.
Au pied de la Collégiale, une ruelle mène aux remparts; c’est le début du sentier du Rubis qui contourne les remparts. Nous allons le suivre pour finalement arriver au-dessus de la ville basse.
Une fois « en bas », nous décidons de retourner à la Roseraie de Provins que nous avions déjà visitée. Certes ce n’est guère la saison, mais l’endroit est véritablement très accueillant et paisible. Nous traversons de charmants endroits.
Nous passons au-dessus du Durteint, rivière qui tient son nom de la dureté de l’eau qui le compose et qui permettait la teinture du tissu en bleu grâce à la guède. Plus loin, nous passons par le Jardin Garnier (propriété de Victor Garnier au XIXe siècle et qui a légué sa maison à la ville dont il était originaire) où trône un monument en hommage aux soldats du conflit de 1870.
Juste en face du Jardin Garnier se trouve le Boulevard d’Aligre et la « fausse rivière » avec l’ancien bâtiment des eaux minérales de Provins.
Quelques centaines de mètres plus loin nous arrivons à la Roseraie de Provins. Nous passons à côté de la terrasse que nous fréquenterons une fois la visite terminée.
Naturellement peu de fleurs en cette saison, mais nous avons quand même noté la Pierre Perret, jaune et formidable et la Velazquez au puissant parfum (non photographiées les deux !). Et comme ailleurs les couleurs d’automne sont aussi là…
Outre les roses, il y a aussi quelques pommiers dans le jardin et des fruits sont encore sur les arbres. J’en ai testé 3 ou 4…
Une fois la très agréable balade terminée, nous avons pris un thé. Au soleil. Une grande demi-heure de calme et de chaleur.
Pour revenir sur nos pas, nous avons retraversé le Jardin Garnier puis nous sommes passés à côté de l’église Sainte-Croix. Massive et imposante elle est fermée. Et pour cause. Après quelques rapides recherches, cette église bâtie pour ses débuts au XIIe a été construite sur un terrain marécageux. L’assèchement de ceux-ci entraîne un enfoncement régulier des fondations en bois de l’édifice. De plus, bâtie en terrain inondable, les aléas climatiques (qui ne datent pas d’aujourd’hui) lui ont fait chèrement payer sa situation. Bref, fermée elle l’est malgré des travaux réalisés au début des années 1990 pour stabiliser les fondations. Pas certain qu’elle rouvre un jour. D’autant que depuis sa fermeture dans les années 1970 elle a été largement pillée. …
Juste en face, un éclairage public qui semble dater de 1874 comme l’indique la date gravée dessus.
Au bout de la rue Sainte-Croix nous débouchons dans la rue du Val. Quelques maisons à pans de bois égayent joliment la rue.
Quelques mètres plus loin nous croisons de nouveau le (la?) Durteint. Nous sommes aux pieds de la ville haute.
Après la descente c’est donc le temps de la montée. Non sans se retourner pour contempler le spectacle.
Nous remontons par la ville, sans passer par le sentier. Mais les monuments n’ont pas changé 😆 … En revanche les visiteurs sont arrivés et la place du Châtel est bien remplie. Il est temps pour nous de plier les gaules et d’entamer le trajet retour en profitant de ce si beau temps …
Comme souvent quand nous passons dans le coin, nous allons faire un salut aux daims de Liverdy-en-Brie. Ce sera l’occasion de se reprendre un dernier café en bonne compagnie !
Ensuite retour par les petites routes, les grands axes devenant très encombrés (16h30)…
Un commentaire
Legaud Yves
Nickel comme d’habitude , je connais pas cette région non plus.
Merci pour le Cr bonne soirée Arnaud