L’Automne en mai

Le titre est un peu provocateur mais pas si éloigné de la réalité.
Car cette fois, balade en direction de l’Oise. Et passage par la vallée de l’Automne (la rivière…). Et comme d’habitude, j’ai tracé l’itinéraire en cherchant les routes marquées de vert sur ViaMichelin, en évitant les grosses artères tant que faire se peut…

Le tracé de la balade

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On file vers le nord et on passe par Nantouillet puis Juilly.

On traverse les champs et par erreur (je ne regarde pas assez le GPS…), nous voilà à Montgé-en-Goële. Pas grave, on grimpe (en véhicule à moteur, hein…) en haut du village histoire de faire un coucou à l’église puis on reprend le ‘bon’ chemin, par champs et forêts.

Le chemin se poursuit, sous les yeux des vaches près de Forfry. Nous passons près d’une usine désaffectée en briques à Douy-la-Ramée.

Nous traversons ensuite Chèvreville en direction de Nanteuil-le-Haudoin.

A Nanteuil-le-Haudoin, c’est l’heure de faire les courses pour le petit-déjeuner. Nous sommes partis vers 10h l’estomac vide ou presque.
Il y a foule à la boulangerie. J’en profite pour faire des photos de l’église bien sûr…

Bardés de viennoiseries en tous genres, nous reprenons la route, toujours seuls ou presque sur les routes.
En prenant la D136, nous montons vers Crépy-en-Valois que nous traverserons sans nous arrêter. Le confinement strict ayant été levé, il y a foule dans les rues. Et je n’aime pas le monde…
A la sortie de Crépy, une fois de plus je me trompe d’embranchement. Un mal pour un bien car revenir sur « nos pas » nous donne une belle perspective sur l’abbaye Saint-Arnoul.

Nous nous dirigeons vers la vallée de l’Automne par la D116. Moins de champs, plus de frondaisons… A la fin de la route, nous bifurquerons à droite, sur la D123, le long de l’Automne.

Nous ferons une pause à Fresnoy-la-Rivière pour prendre notre petit-déjeuner au bord de la rivière.

Remplis de sucre, de graisse et de café, nous reprenons notre route, traversant de charmants villages où les vieilles pierres sont très présentes.

Nous quittons la vallée de l’Automne en direction de Pierrefonds. Retour dans les champs ! Nous traversons Taillefontaine où le feu de l’église (défectueux ?) après plus de 3 min était toujours au rouge. Peut-être l’est-il encore 😉 …

Est-il besoin de présenter le château de Pierrefonds ? Probablement pas. Restauré (et transformé par Viollet-Leduc), l’édifice est malheureusement fermé pour cause de Covid. En ce dimanche la ville est étonnamment calme et ce repère de motards est quasiment désert. Inhabituel !
Nous nous attarderons quand même quelques minutes le temps d’y jeter un oeil de loin.

L’étape suivante est un passage par Compiègne. Comme à Pierrefonds le palais impérial est fermé pour les mêmes raisons. Devant les grilles nous ferons une petite pause café sous un ardent soleil.

La balade se poursuit. Nous franchissons l’Aisne à Choisy-au-bac.

Sur notre route, à Carlepont, après avoir croisé un chouette petit cabriolet (si vous connaissez, n’hésitez pas à me le dire…), on aperçoit un panneau orientant vers une abbaye cistercienne. Pourquoi pas ? Le fléchage est assez pauvre et on se demande si nous sommes bien sur le bon chemin. Ce qui n’empêche pas de voir de jolies demeures…

Sur le point de faire demi-tour pour reprendre le fil de la balade tel que je l’avais planifiée sur le GPS, on arrive à l’abbaye Notre-Dame de Ourscamp.

La visite était autorisée, très peu de monde présent. Forcément l’endroit est calme… Nous sommes accueillis par un frère qui se charge de nous faire régler le droit d’entrée (6€ je crois). Le gel hydro-alcoolique était probablement de fabrication maison tellement son odeur était nauséabonde 😆 !
Cette abbaye a subi les avatars de la Révolution et le la première guerre mondiale alors que la Révolution l’avait relativement épargnée.

L’abbatiale en ruine n’en reste pas moins majestueuse.

L’ancienne infirmerie (orientée Nord-Sud) reconvertie en chapelle est extrêmement lumineuse. Nous la visitons puis en faisons le tour.

On ne peut s’empêcher de retourner vers les ruines de l’abbatiale avec un point de vue différent…

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Nous déambulons ensuite dans les jardins. Simples mais parfaitement entretenus, ils participent au calme de l’endroit. Nous revenons finalement face au bâtiment principal.

Bref, cette halte impromptue nous aura beaucoup plu.

Nous remontons en selle. Pour voir, nous poussons jusqu’à Sempigny histoire de voir l’Oise et son canal latéral d’en haut…

Nous redescendons au sud en direction de l’Aisne. Champs et jolis villages sont de la partie.

Près de l’Aisne à Attichy, nous allons remonter un peu vers Moulin-sous-Touvent.

Peu après nous traversons Autrêches.

En poursuivant vers l’Est, nous passons à Morsain puis Tartiers.

Nous prenons la direction de Soissons et sa cathédrale. Qui est en travaux, et dont la visite ne sera pas possible… En attendant, une pause dans une supérette afin de faire des emplettes de Schweppes ! Car nous « déjeunerons » à côté de la cathédrale, à 18h…

En repartant, nous passons non loin de l’abbaye Saint-Jean-des-Vignes.

Nous reprenons l’alternance villages et champs.

Plein de villages avec de jolis bâtisses…

On se dirige vers la Ferté-Milon à travers la forêt.

Nous ferons une dernière pause à Marolles, devant l’église Sainte-Geneviève, datant de 1130. Elle ne fait pas son âge, non ?

Sur le chemin de retour, nous allons traverser le canal de l’Ourcq à deux reprises. L’itinéraire est très agréable.

Une dernière église à May-en-Multien pour marquer la fin de la balade avant d’attaquer les dernières lignes droites champêtres.

Après ce seront de grandes routes avec plein de voies et plein de voitures…
Bref le joli côté de la promenade s’arrête ici…