Vallées de la Meuse et de la Semois
En un mot, une virée franco-belge. J’ai trouvé l’itinéraire initial sur le site Mototrip et je l’ai un peu accommodé à ma sauce en ajoutant quelques points, en marquant quelques lieux de passage pour suivre les routes bordées de vert sur les cartes Michelin.
Il n’y a pas de visite particulière prévue aujourd’hui. C’est uniquement le plaisir de rouler dans de beaux paysages. J’ai pris l’appareil photo (qui servira peu la caméra qui chauffera (enfin façon de parler) davantage…
Et pour profiter du beau temps (mais pour le moins frais), départ à 7h30 car la boucle commence après Reims. Donc un peu plus d’une heure de route plus tard et quelques paysages bien sympathiques le long de l’A4 avec une campagne givrée, je fais le plein d’Ebba. Je suis parti avec un réservoir à moitié plein et la bête biberonne 7l/100km à 130 km/h au GPS.
Je vais brancher la caméra et faire mes premières photos à la sortie de Saint-Hilaire-le-Grand, en pleine plaine de Champagne. Pas passionnant du tout à conduire, mais pas désagréable quand même…
Au passage je vais prendre mon premier café (j’ai emmené le nécessaire en prévision !) car la température ne décolle pas encore. Entre 1 et 3°C depuis le départ, c’est peu. Mais ça explique le paysage… Ceci dit les routes sont sèches ou juste mouillées. Enfin celles que je prendrai…
Fallait bien que je lui tire le portrait ! Les photos sont avantageuses. Ebba n’est pas très propre, mais elle sera carrément sale ce soir en rentrant…
Je ferai un petit arrêt à Toges pour voir un ancien lavoir. Bof…
La mairie et le monument aux morts seront plus photogéniques !
Mes roues me mènent à Bouillon en Belgique. Nous avions déjà fait une visite au château donc je devais pas réitérer (cf. Virée en Belgique). Traversant la ville par les hauteurs en face de la forteresse, je lui tire rapidement le portrait.
Après être redescendu le long de la rivière pour me procurer les viennoiseries d’usage dans la ville, je monte au belvédère de Bouillon que nous avions négligé lors de la visite précédente. Une petite route qui devient chemin puis route forestière. Il y a du défrichage en cours. Ce sera pour quelques mètres ma première expérience de boue avec Ebba. J’arrive donc à ce grand belvédère en bois sans être tombé.
Le soleil brille et s’il ne fait que 4 ou 5°C, une petite pause au soleil sera sera bienvenue. C’est fréquenté sans être bondé. Il y a des belges naturellement, des néerlandais et d’autres nationalités du nord dont je ne saurais dire l’origine. Certains sont montés à pied de la ville et pour les autres, vu les sacs posés, ce sont des randonneurs du weekend…
En haut, la ville apparait avec le méandre de la Semois. La masse noire du château (difficile de prendre des photos à contre-jour complet) est à droite.
De l’autre côté c’est la forêt et le sommet de la colline en train de se faire ratiboiser. J’espère qu’ils ne veulent pas y implanter un resort ou une autre horreur du genre…
Par un petit chemin forestier un peu défoncé qui contourne la colline, je vais redescendre vers la passerelle du Moulin de l’Epine sur la Semois. Je suis étonné de la facilité avec laquelle Ebba se manie dans des conditions que je n’avais jamais rencontrées avant. Je suis un parfait débutant en « hors route » !
En Belgique on dirait que la CGT, ça fonctionne 😆 …
Soyons honnêtes, ce CGT-là (Commissariat Général au Tourisme) n’est pas le même… peut-être une explication !
Dans la suite du parcours je suis la vallée de la Semois. Si vous voulez des virolos, vous pouvez passer par là ! Avec quelques arrêts photo(géniques) au gré des méandres de la rivière… Ici une vue de Frahan.
Un peu plus loin, à Rochehaut, Frahan encore, sous un autre angle. Les terrasses des restaurants sont pleines et les gens sont dehors. Couverts, mais dehors !
Dans ma toute petite série lavoirs, arrêt à Vresse-sur-Semois.
Peu après, je franchis de nouveau la frontière en revenant en France. Un peu plus loin ce sera le point de vue de la Roche aux Corpias sur Tournavaux.
Je passe sur les hauteurs de Monthermé. Le point de vue de la Roche à sept Heures (c’est son nom…) vaut son pesant de cacahuètes. Et il n’est pas bien difficile à atteindre. Rentabilité maximum !
Je rejoins ensuite l’office du tourisme au bord de la Meuse.
Pas très loin se trouve Rocroi (j’y suis passé dans une autre virée ici), lieu d’une grande bataille entre français et espagnols en 1643. Je vais voir la stèle commémorative, perdue au milieu de nulle part, au bord d’une toute petite route. Une énième pause café avec une viennoiserie belge survivante… A la santé du Grand Condé !
Le retour jusqu’à Reims se fera par les départementales. Avec souvent le soleil en plein dans les yeux. Pas facile parfois. De jolis paysages et des routes extrêmement agréables à rouler dans des paysages vallonnés… tant qu’on reste à distance de Reims !
Ultime pause à Vieux-les-Asfeld, sous le porche de l’église Notre-Dame, pour m’abriter du vent et profiter des bas rayons du soleil.
Après ce sera le retour à Reims, refaire le plein pour rentrer l’esprit tranquille.
Pour les vidéos, je les publierai quand je les aurai montées. 2023 ??
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La trace du jour
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Vidéo(s) du jour
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Partie 1/3
Partie 2/3
Partie 3/3
Un commentaire
Legaud
Merci Arnaud vue à l’instant je ne connais pas du tout cette région.
Merci pour le partage photos bisous bonne soirée.